(Re)penser le politique : l’Antiquité citoyenne

Vendredi 8 juin , 17h30-19h00 – (Table ronde n°1)

Modérateur : Emmanuel LAURENTIN, journaliste d’histoire, France Culture,
Intervenants :
Patrice BRUN, professeur d’histoire grecque, membre senior de l’Institut Universitaire de France, ancien président de l’Université de Bordeaux III – Michel de Montaigne,
Johann CHAPOUTOT, professeur d’histoire contemporaine, Université Paris-Sorbonne,
Emmanuelle CHEVREAU, professeur d’histoire du droit, Université Paris II Panthéon – Assas, directrice de l’Institut de Droit Romain – IDR,
Pierre DUCREY, professeur honoraire d’histoire ancienne à l’Université de Lausanne, directeur de la Fondation Hardt, ancien recteur de l’Université de Lausanne, membre associé étranger de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, membre du comité d’honneur d’Antiquité-Avenir,
Myriam REVAULT D’ALLONNES, philosophe, professeur émérite de l’École pratique des hautes études (EPHE), chercheur associée au CEVIPOF – Centre de recherches politiques de Sciences Po.

 

Ci-dessous quelques unes des questions posées par les internautes
La citoyenneté antique, très exclusive, peut-elle servir de modèle à la citoyenneté contemporaine en démocratie libérale ?
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Macron et Jupiter,  l’utilisation de figures antiques dans la caricature politique : quel sens donner aux attributs antiques du pouvoir dans notre monde contemporain ?
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Que peut-on encore tirer de la démocratie antique aujourd’hui ?
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Jules César était-il de droite ou de gauche ?
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Dans quelle mesure la connaissance de l’Antiquité est-elle nécessaire à l’exercice politique ?
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Pourquoi les valeurs de l’Antiquité nourrissent-elles parfois des idées extrémistes de droite, aux antipodes d’un civisme humaniste ? Comment l’éviter ?
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– Quel sens donner à cette expression : « Antiquité citoyenne » ? Sans doute pas « la citoyenneté antique », notion dont l’application au-delà de Rome, de la Grèce, de Carthage, en gros, pose problème (empire perse ; Egypte pharaonique …?) Alors, faut-il entendre que l’étude et la connaissance de l’Antiquité peuvent contribuer à faire l’éducation politique du citoyen contemporain ? qu’elles nous aideraient à repenser le politique ? Comment, et sur quels plans, sans idéalisation : la participation active à la vie politique, le rapport au pouvoir, la place de l’intérêt général… ?
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En quoi/Est-ce que les modèles antiques d’attribution de la citoyenneté peuvent encore nous servir aujourd’hui pour tout ce qui concerne les questions de nationalité ?